Le Corbeau



Installation, sculpture de papier découpé, son, 2024.

Un corbeau de papier perché vous raconte une histoire. Installez-vous et plongez dans ce récit mystérieux.… Sa voix résonne doucement : « Jamais plus » Le spectateur est invité à s’asseoir, à écouter, à se laisser envelopper par le murmure du poème. Cet étrange oiseau reprend le célèbre texte écrit en 1845 du le poète américain Edgar Allan Poe : Le Corbeau, traduit en français par Charles Baudelaire.

Le corbeau, symbole de deuil et de mystère prend corps dans la fragilité du papier. Il devient le messager du poète Edgar Allan Poe en incarnant son poème. La lumière révèle ses plumes, tandis que l’ombre en dévoile la profondeur.

À travers cette œuvre, j’ai voulu rendre hommage à la musicalité du texte de Poe — à sa lente incantation et à sa répétition obsédante. Le papier devient le médium de cette voix. Le spectateur n’assiste pas à une lecture, il en devient le confident, le témoin silencieux.

Le Corbeau est une invitation à écouter autrement : à percevoir la vibration du mot à travers la lumière, à sentir la fragilité du papier comme on écoute un souffle. C’est un espace de recueillement et de mystère, où le conte, la poésie et la matière s’unissent dans un même battement d’aile.
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