Dans l'ombre de Jack
La salle est plongée dans l’obscurité. Le spectateur s’avance, fait face à la scène. Une lumière s’allume, un son s’élève. Peu à peu, l’espace se remplit d’une atmosphère brumeuse, d’échos lointains venus des rues de Londres à l’époque victorienne. L’histoire peut commencer.
À travers Dans l’ombre de Jack, j’invite le public à vivre une expérience immersive, à remonter le temps, à traverser un lieu où le mystère se mêle à la lumière. Mon intention est de créer un moment sensible, où la peur, la curiosité et la fascination se rejoignent dans un même souffle.
Mon intention n’est pas de montrer, mais de faire ressentir — d’évoquer plutôt que de décrire. Le spectateur n’assiste pas à une scène, il y entre. Son regard reconstruit l’histoire à mesure que la lumière se déplace, que les sons résonnent, que les ombres s’étirent sur les murs. L’espace devient un personnage à part entière, un lieu vivant qui respire et se transforme sous ses yeux.
Je cherche à créer un moment de bascule, un instant où le réel vacille. L’œuvre se situe à la frontière de l'installation et du théâtre d'ombre. Elle interroge notre manière de regarder : que se passe-t-il lorsque l'ombre et la lumière devient récit ?